16 décembre -- J16

Ouh la la. La fatigue commence à se faire sentir. Je dors du début à la fin du trajet jusqu'à la station balnéaire de Punta Del este. Une fois le plan de la ville récupéré, on ne laisse rien au hasard une fois de plus et on fait un tour bien bien complet (en plus on se perd). Les plages sont soit de sable blanc, soit de galets. Pas mal de mouettes, un phare, c'est presque la Bretagne. Mais aussi des baraques de tous styles et des immeubles vides le long de la côte. L'été commence, dans une semaine les prix auront triplés. Pleins de magasins de surfeurs, quelques surfeurs... Une main immense enfouie dans le sable, un petit port adorable et des pêcheurs souriants. D'ailleurs ils viennent de préparer leurs crevettes et autres bons poissons pour les vendre et jettent les carcasses à quelques lions de mer ravis. Super drôle comme spectacle. Maria leur a même donné à tous un prénom, et chacun ne mange que sa part!! Bon c'est là que Philippe s'en va... il préfère rejoindre Punta Del Diablo, plus loin. Nous on finit la ville, on se pose (un peu) sur la plage refroidie (en fait il déjà trop tard, le temps passe vite en vacances). On se prépare pour la soirée à ne pas manquer "jet set" au Conrad hotel. On sort nos plus belles chaussures multi-activités, polaires multicolores (clim oblige), notre jean qu'on a toujours pas réussi à faire laver et qui est devenu de la couleur de la terre qu'on trouve sur nos trajets, nos cheveux secs, nos cernes et notre plus beau sourire.... et finalement on s'endort une fois de plus avant l'heure fatidique du départ. Trop funkies les gonzesses !!

15 décembre -- J15

Soleil, soleil... On chante, on danse, on part à la conquête de cette nouvelle grande ville. Architecture genre art nouveau, assez étrange. Pas vraiement de plan d'urbanistaion. Mais les gens sont souriants, les magasins moins chers, la ville animée, les petites rues piétonnes, les maisons en ruine et pleines de charme, le port immense et l'immeuble choucroute vraiment imposant. On rejoint ensuite la côte en traversant quelques parcs à l'herbe dessechée. On admire les borsde mer en fin de soirée, on tente un shopping center à l'heure des courses de Noël. C'est vrai, il ne fait que 27· à 17h mais on est quand même le 15 déc. On pense à tous ceux qui travaillent en ce premier jour de la semaine et on sieste sur la plage. Bonheur.... Retour en passant par la Estacionde Omnibus pour réserver nos places. Notre voyage sur mesure est 1000 fois mieux organisé que par un tour operator. On rentre crevés grignoter quelques fraises et quelques pêches.

14 décembre -- J14

Le petit déj en supplément est marqué par l'arrivée du 3ème larron: Philippe. C'est un pote d'une pote, la chère Alex que j'embrasse, qui vient voyager avec nous. Encore un(e) sage-femme qui a du temps et de l'argent à perdre.... Colonia avec toutes ses petites maisons coloniales est une ville assez mignonne. Un petit phare, des azuleros portugais, un petit port. On marche, il fait bon près du Rio mais il faut déjà repartir. Le planning se dessine. On part à la capitale Montévidéo. Encore un bus, encore une soirée. Mais cette fois il nous reste deux heures pour trainer dans le centre à l'arrivée, histoire de profiter de la vie nocturne. Pas de chance, les indications d'Eduardo s'avèrent fausses, la ville est vide. On est dimanche et les Uruyguaiens se remettent de leur WE à la playa. On rentre, on se contentera de la bière offerte par la flèche, employé des Youth hostels. On dort en dortoir.... bzzz

13 décembre -- J13

Réveil en sursaut. C'est le chauffeur de bus qui nous met dehors. Encore au bord d'une route malgré les promesses d'Hito!! Pfff... Au moins il fait jour, et on trouve un dernier taxi qui nous dépose à la station de bus à 20 min de là. Logique ces argentins. Là on visite le parc du Petit Prince avec un palais en ruine (c'est la loi des séries) et le tout petit centre ville. Encore un omnibus, encore une frontière, et escale à Salto en Uruguay. Connection ensuite pour Colonia, ville coloniale, hôtel Colonial. Mais il est tard on verra ça demain.

12 décembre -- J12

On va pas se disputer même si on est pas d'accord sur tout. Promis on recommencera pas les imprudences. Profitons de la journée. Soleil et ruines des missions jésuites au programme. Enfin ce qu'il en reste des ruines. L'unesco est optimiste. Mais l'histoire de ces missions est belle. Elles ont permis aux indiens (certes convertis) de ne pas vivre sous l'autorité des méchants colons espagnols et portugais. C'est ça que l'unesco a voulu faire passer comme message j'imagine. OK mais de là à marcher 30 min et attendre 1h30 le bus sous un cagnard insuportable... On est cassées, assoiffées alors on plonge toutes sales dans la piscine de l´hotel cher. Tant pis pour eux. Et ça fait du bien. Car on reprend ensuite le bus climatisé pour une longue nuit pour aller jusqu'à Concordia.

11 décembre -- J11

On laisse les blondes et l'Israelienne muette dormir, on dévaste le petit déj et on embarque dans El Pratico (encore un nouveau nom de bus). Au taquet, dès l'ouverture du Parc. On doit même patienter 45 min dans le musée guarani. Et puis on grimpe dans un 4x4 de touristes géant. Petite balade dans la forêt amazonnienne, pfff on connait déjà: les iguanes, les toucans, les perroquets, les cabiais, les singes... Malgré l'enthousiasme du guide, on trépigne, on joue les mauvaises élèves, on guette le soleil. Changement de décor: on enfile les gilets de sauvetage et on grimpe dans le "rafting" avec un moteur et pleins de touristes. Mais Pablo et Pedro foncent dans les vagues, on se rapproche et on passe quasiment sous les falls. Amazing. On est trempées mais vivantes. On se remet de nos émotions sur l'île San Martin, petite balade à travers les bois avec 2-3 points de vues toujours aussi beaux. Puis les circuits inférieurs et supérieurs. Idem, pleins de points de vue différents, on en est à 600000 photos... On veut rien rater. On prend le train El Ecologico pour la gorge du diable. On discute d'avenir sur la passerelle entourée de caïmans. Dernière grande claque dans la gueule. Der arcs en ciel et quelques oiseaux au milieu des tonnes d'eau à la seconde. Magique, indescriptible. Retour au point de départ en bateau à rames.... pour voir les oiseaux ?? Nous on rêve, ça ressemble au fleuve, on prend le soleil. La journée a été longue. Mais pas vraiment finie. On doit encore courir prendre le dernier bus pour San Ignacio. Vers 23h30, on nous débarque sur le bord de la route avec nos valises. Où sommes-nous? Pas de taxi, ni d'hotel à l'horizon. Quand Anne-Laure craque, on monte dans la caisse d'Alberto le pêcheur qui nous conduit là où c'est cher... super!!!

10 décembre -- J10

Lever matinal, le temps d'avaler nos 5 toats à la confiture de dulce de leche. Aujourd'hui on part voir les chutes. Tout organisé! Cool. On repasse quelques postes de douane et le minivan nous lache sous la pluie sans les rues encombrées de Ciudad Del Este ( Paraguay) au milieu des millions de commerçants ambulants... et pas un short à ma taille. On re-embarque et on nous jette cette fois au barrage d'Itaipu. On comprend rien et c'est pas beau. On essaie de dérider notre groupe mais c'est mission impossible. Tant pis, nous on s'amuse. On remange à volonté dans une salle immense, sushis et desserts compris. Oups va falloir éliminer. Le petit suisse nous regarde nous goinfrer. Puis direction (enfin!) Foz Do Iguazu ( Brésil). A l'heure de la sieste, malin. Anne-Laure n'a pas le coeur qui bat la chamade mais il ne pleut plus. C'est déjà ça! Et c'est quand même très impressionnant. On prend 1000 photos, on écoute le grondement de la gorge du diable, y'a de l'eau partout, c'est juste Enorme!!!
Soirée calme à Puerto Iguazu (du côté argentin). On marche jusqu'aux trois frontières, 3 drapeaux et dodo.

09 décembre -- J9

Réveil vers 09h00, grasse mat et super petit déj. Aujourd'hui, on pend le teñps. On choisit nos excursions, on traine, on se renseigne pour la suite du périple (omnibus etc...), on force jusqu'a La Aricupa pour visiter ... quoi d'ailleurs?? On sait pas trop. On découvre une maison en bois, très vieux les tronc utilisés à ce qu'il parait. On goute un maté (boisson incontournable dans le coin), on se lance à la recherche d'un village guarani, les indiens locaux. Encore plus moderne mais plus insalubre qu'à Antécume Pata. On joue les horribles touristes qui prennent des photos et on court faire une sieste à l'auberge. Il pleut, il pleut, pourvu que ça s'arrête. On finit cette maussade journée dans une parilla à volonté (viandes excellentes) dans un hangar, cours de tango en background. Tomorrow is another day.

08 décembre -- J8

Lever tot car fete nationale aujourd hui. On prend le bus local pendant 1h30. Ca fait mal au c.. mais c est pas cher. Arrivée à Cacupée avec plein de monde dans les rues. familles entières, troupe de scouts... tout le monde se dirige vers la cathédrale de la "capitale de la spiritualité". Nous on suit. On récite un Notre Père, on échange la Paz del Christo et on laisse la place aux fidèles. On se balade un moment entre les boutiques souvenirs, les stands d artisanat, les pics-nics, les buveurs de maté avec leurs thermos (eau froide au Paraguay et non pas chaude), les enfants qui plongent et la chaleur écrasante. Puis on rentre vers Asuncion: 40deg dehors, peut etre 50 dans le bus. Tout le monde s assoupit dans le couloir, s echange les biberons, un fond d eau, un eventail. On reve de notre bus trop climatisé, on reve d-avoir envie de rajouter 3 couches de polaire. Mais déception, le bus qui nous amène a Ciudad Del Este est plein a craquer et sans air conditionné. Un homme restera 7h30 penché entre mon accoudoir et nos décolletés!! Bon souvenir. Quand meme une bonne fin car on trouve sans trop de problème un taxi qui nous fera passer 2 frontières et un 2ème taxi pour la 3ème frontière. Après 6-7 hotels à 01h du mat, on trouve enfin une place dans un dortoir... et une DOUCHE ! Youpi... Bienvenue à Puerto Iguazu (Argentine).

07 décembre -- J7

Qué calor!! On part direct en bus au mercado (facile). On s y balade, rien de transcendant. La blonde achète une robe blanche pratique. On prend 10000 photos et on rentre en ville Toujours aussi peu animée cette ville sauf dans le quartier peligrosso où on ne s aventure que sous l oeil bienveillant des gendarmes à chaque coin de rue. Beaucoup de maisons coloniales et c est reparti en bus vers le jardin botanico. En fait, c est immense et il fait vraiment chaud. Nos jambes doublent de volume, on boit 4L d eau, on craque pour un floup coco, on risque l insolation alors, après avoir dit bonjour aux lions et a Barriba l éléfanta, on rentre dans nos quartiers climatisés. Soirée sympa "apprentissage de l espagnol" con nostros amigos Adrian y Javier, alias Julio y Ernesto !!!

06 dècembre -- J6

Bonne St Nicolas à tous les belges qui passent !!! Nous on reprend El Pulqui, super bus, direction Asuncion. Bravo, on passe la frontière sans problème sauf qu ils oublient nos passeports dans un vieux bureau. Heureusement qu on demande a faire demi-tour! Il faut etre vigilant avec toutes ces frontières qu on va passer. Arrivée tristounette car les rues sont vides. Claro, on est samedi soir et le WE est férié. Après un petit tour de la ciudad en se faisant la gueule, on se réconcilie dans l inéspéré office du tourisme. On annule les excursions, on fera a notre sauce comme d hab. On fete ce regain de joie avec grillades et soupe locale et on termine par un demi-flan aux oeufs, ce qui fait rire nos voisins de table supporters de l équipe irllandaiser de rugby! On rentre se reposer en pensant passer une soirée out (enfin) mais nos compères nous font faux bond après s etre excusés par téléphone vers 2h du mat. Au moins, on sera en forme demain !!

05 dècembre -- J5

Arrivée dans la matinée dans la Estacion de Corrientes. Renseignements pris, on s installe dans un hotel faux-luxe et vrai-moche "Victoria" et on part en vadrouille. Le centro est blindé d étudiants qui déchirent leurs cours en chantant. C est la fin de l année. On résiste aux magasins, on marche sous les flamboyants, on rejoint le bord du fleuve, on se pose tranquille au soleil, on repart vers la prison-chateau, on s endort dans un parc, on finit la visite de la ville entière par les plages publques et la remise des "diplomes" des enfants de maternelle. Bon diner dans un boui-boui, le seul d ailleurs et vamos a dormir...

04 décembre 2008 -- J4

Toujours à Rosario, la ville natale du Che Guevara (quand même) on pousse notre exploration jusqu'au puente Rosario-Victoria en bus, facile malgré les avertissements des rosariens (?) qui pensaient qu'on allait se perdre... C'est mal nous connaitre... On longe une fois de plus la costa du Rio Parana mais dans l'autre sens, les banlieues chics. Anne-Laure rêve d'une baraque de luxe, moi je reluque les plages privées... Finalement il s'avère effectivement compliqué de reprendre le bus alors on tente le stop qui ne marche pas du tout. Quand il s'agit de se faire klaxonner par tous les quéqués qui passent, c'est facile mais s'arrêter, y'a plus personne.... Une gentille dame nous offre finalement un ticket pour un trajet de bus tronqué (c'est vraiment spécial le transport urbain!!). Déjeuner de luxe sur le Rio Parana, et balade en bateau jusqu'à la Ilha. Bronzette et retour en trainant dans le centro commercant (comme si on avait pas déjà assez marché). Dernière étape: on se prépare pendant 2 heures comme pour une expédition polaire. En effet, on passera la nuit dans le bus climatisé pour Corrientes. Mais El Pulqui nous lache. On prend un moins cher et moins froid. Mais on dort bien...

03 décembre 2008 -- J3

Lever à 06h00. Métro sans problème puisqu'on assure. Bus super luxe "El Pulqui" jaune pendant 4h vers Rosario, la 3ème plus grande ville d'Argentine. On s'installe au Juan Ignacio hostel puis on part visiter le drôle de centre ville. Le boulevard Orono ressemble tout à fait à la Croisette de Cannes... mais sans la mer, juste bordé de voitures... why not? puis la rue pietonne (super à la mode les rues pietonnes par ici) très commercante, la Calle Cordoba. On rend ensuite une visite de courtoisie à l'embarquadère et on longe les quais le long du fameux Rio Parana (qui ressemble un peu à mon fleuve guyanais d'ailleurs). Sauf qu'on y trouve de nombreux parcs avec de nombreux lovers qui y trainent, des hangars reconvertis en école de clowns, des gares désaffectées. On prend le gouter en haut d'un escalier immense ne menant à rien puis retour dans le quartier hyper hype de la Pinchicha où on loge. Soirée tranquille avec des francais et des israëliens dans notre petite auberge...

02 décembre 2008 -- J2

Le lendemain, on rentre dans la ville plus en détail et on découvre... les coins à touristes! San Telmo, connu pour ses antiquaires nous propose plutôt des alfajores (moins bons que ceux de Dianita) et des affiches du Che. El Caminito à la Boca, c'est plein de petites maisons colorées mais ca ressemble plus à Eurodisney qu'aux premières maisons des émigrés italiens. Mais on fait semblant d'y croire et on marche, on marche, on goute à nos premiers beefsteacks (authentiques eux) et on prend le bus 64. On se fait belles et on cours prendre notre première lecon de Tango... Et oui, on a même pas mal assuré en robe longue et en (presque) talons. Notre diplome en atteste !! Diner en compagnie des 3 chiliennes, en admirant des vrais danseurs cette fois... bien meilleurs que nous, j'avoue...

01 décembre 2008 -- J1

En fait tout commence à J0 au départ d´Orly avec Iris ravie et les parents inquiets. J'ai pris mon super sac à dos-roulettes et une belle blonde sous le bras et je me suis envolée. Air Europa nous emmène donc à Madrid avec ses longs couloirs vides puis Buenos Aires (Argentine) vers midi de J1...

A l'arrivée, on met une petite heure et demie à trouver nos bagages descendus seuls du tapis roulant (qui a changé 3 fois de numèro) et on ne se desespère pas encore en voyant la pluie nous accueillir... Installation à l'hostel Clan où les hotdogs sont distribués généreusement!
Première visite du centro en commencant bien sûr par la Casa Rosada (crying Eva Peron), mais aussi l'obélisque des folles pleurant leur enfants enlevés, la plus grande avenue du monde, et même la zone industrielle portuaire peu interessante mais qui nous permis quelques repérages de la station de Omnibus, étape cruciale pour tout bon backpaker qui se respecte. Ici c'est pas très dépaysant mais tout le monde parle espagnol... Zut va bien falloir que je m'y mette.