Réveil glacé à 06h30. Aujourd'hui beaucoup de route. De toute façon, dans le dortoir tout le monde est déjà debout grâce au réveil d'AL qui est resté à l'heure chilienne. Retour du dulce de leche sur la table du petit déj... mais tout ce qu'on nous a raconté sur le régime alimentaire obligatoire bolivien, c'est du pipeau?? La route est longue, et mauvaise. Le fond de la voiture sent la poussière, la vue est limitée et Sara s'endort sur mes genoux quand elle ne joue pas à embêter le rang de devant. Heureusement pas mal de petits arrêts agréables sur la route dans pleins de lagunas différentes. Oui c'est fou, elles sont toutes différentes et encore pleins de flamands roses. Et Mario qui surveille ses roues et son moteur n'est jamais tr`s pressé de klaxonner pour donner le signal du départ. Alors on profite du soleil et du vent du désert, des couleurs, des montagnes, de l'horizon lointain, et de la poussière, de la tonne de poussière irrespirable. Longue pause au milieu des arbres de pierre. David sort son notebook pour avancer son blog, on discute avec les cowgirls de Marseille, supers souriantes et motivées. On repart pour aller discuter d'avenir, de projets et de bonheur avec Lionel et Mathilde devant le volcan Ollague. Rob se fait prendre en photo un peu partout. On fait encore grincer des dents Mario sous son bonnet et on affole Sara quand on mélange nos demi-groupes pour le déjeuner. Tant pis, nous ça nous met de bonne humeur. Quand la route est trop atroce, on descend les collines à pied en espérant retrouver Mario le fidèle avec sa voiture qui tient le choc. Dernier arrêt à San Juan pour que Sara se ravitaille en bonbons, gouter pour le fond de la voiture uniquement. Et là on perd une pièce du moteur. Dans le vacarme assourdissant de la mauvaise piste, Mario le repère tout de suite et nous abandonne le temps d'aller la retrouver sur la route. On est seuls devant les champs de quinoa et notre respect devient sans limite pour notre chauffeur mécanicien de première classe. On passera la nuit dans un hotel de sel, encore en dortoir (ce qui ne plait pas à tout le monde). On allonge la liste des griefs contre Pamela l'agence quand on apprend qu'un demi-groupe aura du poulet, et l'autre le droit à une douche gratuite. On déplace les blocs de sel qui nous servent de siège et on conspire, on rigole, on s'échange les bons plans pour la suite du voyage, on applaudit Helmut qui nous avoue timidement qu'il escalade 1 à 1 tous les plus hauts sommets de chaque pays.... belle retraite... et on trinque avec Mario avant de s'endormir dans les lits inconfortables.
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Il a déjà visité le Tibet Helmut, ou il commence à se préparer physiquement ailleurs ?
RépondreSupprimerCette histoire de douche et de poulet ... on se croirait dans Koh-Lanta ! Bisous Gayelli qui devient plus sud-américaine que son frère ... on prend énormément de plaisir à te lire !! D&G&son
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