30 janvier 2009 -- J61

Le matin au réveil, on fait la queue pour les 2 sdb minuscules, la douche coule au dessus des toilettes auxquelles on doit se coller pour profiter du tout petit jet d'eau.. pffff 40 pesos. Il est 07h00, le soleil tarde alors on fait un tour du village qui s'éveille. Puis rebalade comme prévu dans le mini-Bryce Canyon. On se rendort à moitié sur les marches de l'auberge à 40 pesos (on le saura) en attendant Adriana et le car de Turismo Posada, en retard bien sûr. Elle ne parle pas français mais comme elle fait l'effort de tout traduire en anglais pour moi, je n'ose pas lui dire que je comprend mieux son espagnol. Je me passerais donc d'explications précises dans les ruines de Pucara de Tilcara, pour la montagne coupée appelée Collan (oui je sais c'est chiant ces énumérations mais ca me permettra de metter un nom sur mes photos) A Humahuaca, autre village indien protégé par l'Unesco, Michel Angelo nous guide par ses poèmes convaincus dans les petites rues animées et on monte les 104 marches de la statue de l'indien. Là encore le touriste est roi et la population au taquet. Il faut payer 1 pesos pour prendre la biquette qui boit un biberon en photo, 2 pesos pour un enfant porté en écharpe dans le dos. No comments. On mange encore du lama en écoutant un remix de knocking on heaven's door à la flute de pan. No comments either. On s'arrête au retour sur la ligne imaginaire du tropique du Capricorne, dans une église kitch (comme toutes celles d'ici) avec les vierges recouvertes de 3 manteaux et dorures à outrance. On touche la clé en argent pour nous rajeunir de 10 ans selon la légende. Puisque tout le monde me donne 10 ans de moins, je devrais maintenant avoir l'âge que je parait. Pas mal... On repart avec un souvenir de Maimara distribué par les enfants du coin. En fait il s'agit de leur adresse accrochée à deux graines de la forêt, pour qu'on leur envoie un colis de vêtements ou autre depuis nos contrées civilisées. Chouette idée mais mon adresse s'envole aussitot. Pardon Augustin. Cimetières hauts perchés pour que l'âme monte plus vite et palette de l'artiste façon Death Valley. Puis ca y est AL, on est enfin à Jujuy!!! Tant pis pour Martin qui ne répond jamais. En fait cette ville est énorme alors qu'on pensait depuis le début du trip que ca allait ne ressembler à rien. Jujuy, on en aura parlé... Mais on a juste le temps de gouter le mantecolle qu'Eric nous offre. Es pipicucu (non ca ne veut pas dire ce que vous pensez). On rentre par l'autoroute, ca suffit les km. AL prépare des pates faites maisons... et je me couche avant elle... First time!

2 commentaires:

  1. j'ai le coeur brisé pour augustin, si tu m'avais ramené ses graines de forêt je lui aurai envoyé un colis moi ! Bravo Michel Angelo, vous me faites tous rire !

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  2. Et moi je ne pense qu'à la bouffe : alors, ces pâtes, comment étaient-elles ?

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