08 mars 2009 -- J 98

Cial notre bus ne s'arrête que pour nous à 06h. Toutes ensommeillées encore, on est reçues direct dans le bureau de Pépé Ortéga. S'il a pas des origines marseillaises lui... Il n'arrive pourtant pas à nous refiler tout son package. Nous faut nous prendre en douceur. Dépité, il siffle le premier taxi pour nous amener à l'aérodrome Maria Reiche, la reine des fameuses lignes de Nasca. Raul le pilote aime les acrobaties. Il se penche 2-3 fois de chaque côté jusqu'à ce que son aile pointe la baleine, le singe, le condor ou encore les mains que représentent ces incroyables lignes. Personne n'a encore compris d'où elles venaient ni pourquoi elles ont étés gravées. Moi perso je suis convaincue que c'était pour communiquer avec les extra-terrestres. ou plutôt les étoiles. Les incas adoraient les étoiles, les constellations... Tous leurs sites sont situés en fonction de ça. Raul finit par se poser. On rentre chez Pépé Ortega, le coeur retourné. Pas le moment de s'apitoyer sur notre sort: à 11h30 on reprend le bus vers Paracas. Pueblito de p^cheurs. Bien plus mignon que la ville à côté où dorment les touristes: Pisco détruite par un tremblement de terre. On commence par faire connaissance avec la vendeuse de mangue sur la plage. Prête tous les jours à 5h. On évite ensuite Charlie et Juan qui se battent jusque devant la porte de notre chambre d'hotel pour nous vendre une excursion. On va plutòt réserver le bateau du lendemain chez Amanda. Une fois ce devoir accompli, c'est déjà l'heure de profiter des vacances. Ici, y'a plein de soleil, enfin à ette heure là y'a un beau coucher de soleil. Donc ceviche (sashimis péruviens!) sur le petit port. En compagnie de Rodrigo, le vendeur de billets de bus qui veut pas nous en vendre un dimanche. Il nous présente son pingouin. Chouette cette fois, on a le droit de le caresser (le pingouin, pas rodrigo) Il est tout doux! Puis il nous emmène au bal du village. C'est ambiance Brésil. On retrouve tout le charme festif et envoutant de Barreirinhas. On danse un peu avant de rentrer dans notre hôtel miteux qui pue tellement.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire