Arrivée vers 6h dans la grande ville de Trujillo. Et là pas de bol. Pas de correspondance directe pour les plages! Tant pis, on profitera de cette journée même si je n'ai "dormi" que deux heures. Pour bien commencer, lavage de dents dans la statin de bus, ca fait vraiment roots. Et puis taxi vers la paroisse Fatima. Et oui on a nos relations. Padre Jorge (de Puno, de Cusco) nous a préparé un grand petit déj avec tous les prètres de la communauté. trop drôle... Et après il prend la plus belle voiture, celle des grandes occasions et nous sert de guide. On commence par les ruines de las huacas de la luna. C'est un centre cérémoniel pré-colombien assez bien conservé aussi. Des murs entiers sont encore en état, peintures et sculptures? Et les motifs sont différents de chez les incas. Ca change! Padre Jorge et son rire incroyable nous emmènent ensuite à Huanchaco, petite station balnéaire pas loin. Panorama de la ville, balade sur la jetée, on admire les raies fraichement pêchées et les surfeurs en herbe sur la plage. Détour dans un grand centre commercial. Non quand même Jorge ne fait pas de shopping mais il avait un besoin urgent de glace à la vanille. On rentre ensuite à l'église pour aller chercher Padre Paco. lui aussi a congé aujourd'hui et veut nous accompagner pour une grande ceviche party. Très bonne adresse mais Jorge est gourmand. On ne l'entend plus, il mange. Et moi du coup je dois me battre si je veux manger quelque chose. Pourquoi je n'étais pas assise devant Padre Paco?? Suite du programme? Vu la chaleur accablante, et bah notre guide choisit la sieste. On s'installe donc dans une chambre de la paroisse. Génial, on peut en profiter pour prendre une douche. Quel luxe! Au réveil, notre curé est d'astreinte. Dommage, on l'abandonne à regret pour se rendre seules dans le centre. Bien colonial, bien coloré. On y rencontre un couple mythique: les voyageurs par excellence. Elle nous décrit toutes les galères par lesquelles ils sont passés, lui nous avoue être allergique aux moustiques, aux anti-moustiques, avoir perdu le papier de sortie du Paraguay, être resté coincé 5jrs au même endroit car bus pleins d'insectes, impossibles à prendre, etc... On ne peut pas s'empêcher de rigoler et de se féliciter une fois de plus pour notre gestion formidable de ces 4 mois. Un sandwich, un jus avant de retourner à la station de bus. Là on récupère nos sacs abandonnés près d'une poule qui gigote dans son sac en plastique. On sympatise avec deux françaises qui voyagent comme nous, mode speed mais pour un an jusqu'en océanie. On s'endort confortablement à l'étage des vrais camas. le luxe!!
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