20 décembre -- J20
Pti déj où on traîne avec les françaises souriantes qui nous donnent leurs bons plans pour le nord du pays. Renseignements pris, on fonce en métro vers Recoletta, un autre barrio (quartier) de BA. 1ère étape le cimetière. C'est un genre de Père-Lachaise, un peu moins verdoyant. Mais on y a trouvé (puisqu'on l'a bien cherché) la tombe d'Evita Duarte da Peron, encore tellement une star dans le coeur des argentins, autant que le Che et que Maradonna! Puis mercado des artisans (encore et toujours) qui occupe la majeure partie de la plaza Francia. Il faut préciser que les argentins adorent les français ( c'est assez rare pour le préciser) et nous sommes accueillies à bras ouverts à chaque fois qu'on répond à la sempiternelle question" De donde son?" Ensuite, on rentre tout aussi rapidement. Ouf justes à l'heure pour THE rdv. On grimpe dans le bus direction El stadio de Futbol. Bon d'accord c'est moins grand que le stade de France ou Maracana et en plus la moitié des places sont libres pour laisser une distance suffisante entre les supporters... mais l'ambiance est là!! Le soleil tape dur (bouteilles interdites) mais tout le monde est déjà debout à crier des encouragements à la Boca Junior (on est de leur côté) ou des insultes pour l'équipe de San Lorenzo. Un nombre impressionnant d'hymnes y passent, les gens sautent, lancent leur bras en l'air, je suis à fond... c'est beau à voir, mais ça dure. On est arrivés à 16h00, le match ne commencera pas avant 18h30. Et l'ambiance ne faiblira pas avant 20h30. Un seul incident: deux joueurs se fracassent la tête l'un contre l'autre. C'est pas de la simulation ( à la portugaise), ils sont rapidement évacués. Mais pas d'autres violences, pas de poulet mort comme on m'avait promis. Avant de remonter dans le bus (repérable au bavarois à bretelles qui nous accompagnait), un argentin me lance une grande bouteille d'eau fraiche depuis son balcon. Je suis sauvée. Que cette eau soit potable ou pas, je ne mourrais pas déshydratée. A peine le temps d'une douche, Philippe, AL et moi, on repart profiter du samedi soir. On choisit El besos, une boite pour danseurs de tango amateurs. Finalement, on est quand même complètement largués, alors on ne fait qu'admirer les gambettes dans les bas résille qui se soulèvent langoureusement, et le matador à fond dans son rôle de mâle dominateur!!
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c'est bien : pour une fois vous avez eu le courage de sortir danser, et puis LA blonde s'appelle maintenant AL blonde... c'est mieux...
RépondreSupprimerPar contre cette mesquine allusion te vaudra certainement que je boycotte ton blog pendant plusieurs jours... dommage vu que ya que moi qui fait des comments... l'aurait pas fallu m'attaquer... Au fait Malouda, il joue plus au foot ou quoi ? Au fait qui est ballon d'or cette année ? Cristiano te fait dire Iris !