24 janvier 2009 -- J55

Lever à 06h pour un départ à 07h30. On veut reranger les valises pour que ca prenne moins de place. Mais malheur à 06h30, le taximan sonne déjà. En fait il y avait 1h de décalage horaire et personne ne nous a prévenu. La tuile, en 5 min les valises sont faites. On a chacune un sac en plus tellement c'est bien rangé! Luis et Pilar sa femme sont adorables et souriants. Ils casent nos bagages tant bien que mal dans leur petite caisse et nous partons tous les 4 sur la route de Cafayate. Ce taxi privé c'est un luxe et on compte bien en profiter. On demande à s'arrêter régulierement pour photographier les beaux paysages: très verts, puis tr`s secs, la statue de l'indien qui veille sur la vallée, les fleurs violettes, les montagnes roses, les lamas à pompons, les vignes, les cactus de plus en plus nombreux. Mais la tension monte. Luis a faim et veut rentrer au plus vite. On sent que l'exaspération prend la place des explications motivées du début. On n'ose plus rien dire même lors de l'attaque du condor. On décide quand même de prendre plus de temps aux ruines de Quilmès qu'au parc des menhirs, au musée-hacienda de Tafi del Valle (prononcez vaché) ou au lac d'El Mollar; petits arrêts sans prétention mais tr`s agréables avec des guides compréhensibles. Les ruines de Quilmès n'ont à priori rien à voir avec la bière du même nom. Ce sont les restes d'un village indien avant qu'ils ne soient chassés par les espagnols. On y reconnait la maison du chaman (centrale), le "four" et le "frigo". Les tas de pierres, offrandes à la pachamama (mère nourricière, respect your mother earth!) et les cactus ponctuent les lignes blanches de pierres sur la colline. Et après une montée pas toujours facile, la vue est superbe. Attention crème solaire indispensable. On arrive à la casa de Felicia avec 4 heures d'avance sur le planning. Tranquille la journée de Luis. L'ambiance familiale de l'auberge de Felicia et ses niños nous change des auberges de jeunesse internationales, musique à fond jusqu'à deux heures du mat. Nous sommes invitées à faire de la pub, alors si vous passez par Cafayate (cafachaté), faites moi signe. Et puis le village, capitale nationale des empañadas et des alfarores, est l'endroit rêvé pour se poser en soirée sur une terrasse et se sentir en vacances. Dommage qu'on s'énerve pour une interdiction de FB, pour livraison d'empañadas tardive ou un hotel canadien qui nous lache. On fait la queue à la douche exceptionnellement étincelante de propreté. Quel bonheur!

4 commentaires:

  1. je me demande pourquoi un hôtel canadien vous lâche en argentine alors que vous avez la pension de félicia, pourquoi FB est interdit, je me demande si les lamas sont vraiment des animaux méchants...

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  2. FB, c'est quoi, à part interdit ? j'ai zappé un épisode ?

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  3. FB c'est facebook... mais ça va t'as pas raté trop d'épisodes, t'es assez up to date !

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  4. Moi je pense qu'un "Respect your mother" aurait du faire l'affaire pour une paix inter-amériques non ?

    Chez MMM ils interdisent Gmail mais pas FB, je dis Bravo à la logique française !

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